Le prix nobel, enfin !

Le prix Nobel de Médecine a consacré Robert EDWARDS, biologiste, et à travers lui, la médecine de la reproduction.
Photo: Sheikh Hamdan Bin Rashid Al Maktoum Award for Medical Sciences
Robert G. Edwards

Le prix Nobel de Médecine a consacré Robert EDWARDS, biologiste, et à travers lui, la médecine de la reproduction.
Photo: Sheikh Hamdan Bin Rashid Al Maktoum Award for Medical Sciences
Robert G. Edwards
Marian G. SHOWELL et Coll. (Université d’AUCKLAND, Nouvelle Zélande – Université de Western Australia) ont analysé dans 34 articles (2876 couples suivis par infertilité et/ou traités par assistance médicale à la procréation) les données de la COCHRANE DATABASE, publiées dans la COCHRANE LIBRARY (2011 issue 1) sur les effets de supplémentation en anti-oxydants administrés dans le cadre d’une infertilité masculine.
On estime entre 30 et 80 % les cas d’infertilité masculine liés aux effets délétères du stress oxydatif sur les spermatozoïdes.

L’article de DONG-YUN LEE et coll. (Université de SEOUL, Corée du Sud) analyse l’administration d’un contraceptif oral en relais du traitement d’agonistes de la Lh-Rh sur les récidives post-opératoires d’endométriomes ovariens.
La douleur représente la symptomatologie la plus marquée et la plus invalidante chez les femmes présentant une endométriose sévère, souvent associée à une localisation digestive et/ou recto-sigmoïdienne.
En dehors des problèmes de fertilité, la prise en charge de la douleur dans l’endométriose reste un problème majeur : deux articles récents comparent les résultats du traitement médical en alternative à une chirurgie, dont l’efficacité est certes prouvée, mais qui reste lourde et parfois invalidante.
Sarah E. HARRIS et coll. (Leeds Institute of Genetics et Université de LEEDS, Grande Bretagne) ont analysé les modifications de l’insuline et du glucose dans les liquides folliculaires chez des patientes présentant un syndrome d’ovaires polykystiques (S-OPK n = 14), des ovaires multi-folliculaires (OMF n = 14) et un groupe contrôle (n = 46).
A. WISER et coll. (Université de TEL AVIV – Israël) ont mené une étude prospective randomisée pour évaluer les effets du traitement par déhydroépiandrostérone (DHEA) chez des patientes « mauvaises répondeuses » traitées par fécondation in vitro (FIV).
Ce rapport est le fruit d’une étude multicentrique portant sur 179.300 traitements d’infertilité liée au syndrome d’ovaire polykystique (S.OPK), effectués dans 262 Centres dans le monde.
L’ensemble des résultats a été rapporté par le Professeur Adam BALEN (Université de Leeds, Grande Bretagne).
Il s’agit d’une étude randomisée, multicentrique, réalisée par H.M. FATEMI et Coll. (Université de BRUXELLES et d’UTRECHT) portant sur 678 patientes présentant un problème d’infertilité, avec indication de fécondation in vitro (FIV) ou FIV avec micro-injection intra-ovocytaire (ICSI).

Les auteurs ont étudié la prévalence d’anomalies intra-utérines décelées par une hystéroscopie avant un traitement de FIV.
S.P. KAANDORP et Coll. (Pays Bas) rapportent les résultats d’une étude multicentrique randomisée menée dans 8 services aux Pays Bas.
L’étude a inclus des patientes (n = 364) entre 18 et 42 ans d’âge, ayant présenté au moins deux fausses couches spontanées idiopathiques (caryotypes normaux, absence de pathologie utéro-tubaire, absence d’anticorps anti-phospholipides, taux normaux d’homocystéine…).
Trois groupes ont été randomisés :

L’évaluation de la réserve ovarienne, donc de la réponse ovarienne à une stimulation hormonale, repose sur deux facteurs prédictifs principaux : le compte de follicules pré-antraux (FPA) et le dosage de l’hormone anti-müllerienne (AMH).