Anti-thyroïdiens de synthèse pendant la grossesse : quel risque pour le fœtus ?
L’hyperthyroïdie durant la grossesse n’est pas une pathologie exceptionnelle puisqu’on rapporte une prévalence de 0,1 à 0,4%, secondaire le plus souvent avec une maladie de Basedow. Un traitement par un anti-thyroïdien de synthèse (ATS) est le plus souvent indiqué afin de restaurer une euthyroïdie maternelle. Les molécules principalement utilisées sont le carbimazole (CZ) et le propylthio-uracile (PTU). Ces molécules passent la barrière placentaire avec un transfert et une clearance assez similaire.
Le tabagisme aggrave l’insulinorésistance du SOPK
Les relations entre syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et insuline sont complexes faisant intervenir une résistance à l’insuline avec son hyperinsulinisme compensateur. Les anomalies métaboliques, en particulier le syndrome métabolique et le diabète de type 2, en sont des complications fréquentes. Le développement de pathologies cardio-vasculaires altère le pronostic ultérieur de ces femmes.
La metformine associée à une diminution du risque de cancer du sein
Le diabète de type 2 est associé à un sur-risque de cancers. Certaines études retrouvent un risque accru de cancers du sein chez les diabétiques après la ménopause. Le diabète de type 2 est caractérisé par une insulino-résistance et son hyper-insulinisme compensateur. Outre ses effets métaboliques bien connus, l’insuline possède une action mitogène médiée par son propre récepteur et celui de l’IGF1.
Les anomalies thyroïdiennes subcliniques durant la grossesse affectent le développement neuro-psychomoteur des enfants
Les hormones thyroïdiennes sont essentielles au bon développement neuropsychologique fœtal et néonatal. Il est bien connu que les anomalies patentes de la fonction thyroïdienne maternelle affecte à la fois le cours normal de la grossesse et le développement fœtal. Les données concernant l’impact d’anomalies subcliniques sont moins évidentes car moins bien et plus délicates à évaluer.
Chirurgie prophylactique et risque de cancers chez les porteuses de mutation BRCA1 et BRCA2
Il est maintenant bien connu que les femmes porteuses d’une mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2 ont un risque accru de développer un cancer du sein et un cancer de l’ovaire. Le risque de développer un cancer du sein durant la vie est alors estimé entre 56% et 84%. Le risque de cancer ovarien se situe, quant à lui, entre 36% et 63% pour les porteuses de mutation BRCA1 et entre 10% et 27% pour les porteuses d’une mutation BRCA2.
Vitamine D chez les femmes traitées par un inhibiteur de l’aromatase pour cancer du sein
Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent et représente la deuxième cause de mortalité dans les pays développés. Bien heureusement, la survie des femmes atteintes de cette pathologie s’est nettement améliorée ces dernières années et beaucoup de ces patientes vivent longtemps après le traitement de leur cancer. Une avancée importante, dans le traitement adjuvant des femmes ménopausées avec des tumeurs hormono-sensibles, a été la découverte des inhibiteurs de l’aromatase (IA).
Mortalité par cancer du sein chez les femmes traitées par tamoxifène recevant un inhibiteur de la recapture de la sérotonine
Le tamoxifène est l’anti-estrogène le plus largement utilisé ces 3 dernières décades comme traitement adjuvant des cancers du sein RE+. Cette molécule est une pro-drogue métabolisée par l’isoenzyme 2D6 du cytochrome P450 (CYP2D6) en endoxifène et 4 OH-tamoxifène. L’ affinité de ces métabolites pour les récepteurs des estrogènes est 100 fois supérieure à celle du tamoxifène. Certaines thérapies inhibent le CYP2D6 et pourraient de ce fait réduire l’efficacité du tamoxifène en cas d’utilisations prolongées.
Les cancers du sein triple négatifs ont-ils enfin droit à leur traitement ciblé ?
- En savoir plus sur Les cancers du sein triple négatifs ont-ils enfin droit à leur traitement ciblé ?
Jusqu’à présent les cancers du sein triple négatifs (RO-, RP-, HER2-) étaient les parents pauvres des sous-types moléculaires du cancer du sein en termes de recours thérapeutique. La dernière édition du NEJM met à nouveau à l’honneur les inhibiteurs de PARP [1].
Doit-on encore rechercher des métastases occultes dans les ganglions sentinelles négatifs ?
C’est un sujet qui fait beaucoup parler en ce moment, notamment depuis des présentations à San Antonio 2010 qui suggéraient l’absence de surcroît de rechute tumorale en cas de ganglion sentinelle (GS) envahi par des micrométastases.
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