Traitement par DHEA

Le rôle de la DHEA chez la femme et son intérêt comme agent thérapeutique continuent à être l’objet de controverses. Le JCEM y consacre une grande revue : après avoir repris quelques bases de physiologie, les auteurs reviennent sur les données qui ont permis de relier taux de DHEA et certains paramètres cliniques avant d’analyser les études cliniques permettant d’en préciser les effets thérapeutiques potentiels chez la femme ménopausée.

Tabagisme actif voire passif en tant que facteur de risque du cancer du sein

Plusieurs études expérimentales avaient montré que des substances toxiques issues de la fumée de cigarettes étaient susceptibles d’induire des tumeurs mammaires. Cette relation semblait confortée par la détection de mutations spécifiques du gène de la p53 dans le tissu mammaire de fumeuses. Les études épidémiologiques publiées jusque là ne retrouvaient pas d’association précise et l’alcool semblait être un facteur confondant essentiel.

Ostéoporose : toujours chercher le responsable ?

La découverte d’une ostéoporose devrait imposer la réalisation d’un bilan étiologique à la recherche d’une ostéoporose secondaire ou d’un déficit vitamino-calcique. En effet, le traitement de l’ostéoporose ne peut être optimal qu’en en traitant spécifiquement la cause, si elle existe. Selon les études de la littérature, 27 à 80% des ostéoporoses pourraient être en relation avec une cause précise, incluant les carences vitamino-calciques.

Favoriser rapidement une nouvelle grossesse après une fausse-couche spontanée !

Les fausses-couches spontanées et morts fœtales in utéro avant 24 semaines de gestation affectent une grossesse sur 5. Un tel antécédent confère un risque accru de survenue de seconde fausse-couche, d’accouchement prématuré et d’hémorragie du post-partum (2). Le bon moment pour entamer une nouvelle grossesse après une fausse couche spontanée est l’objet de controverse. Certains proposent un délai d’au moins 6 mois justifiant cette attitude par la nécessité impérative d’une totale récupération physique et psychique.

La pilule aggrave-t-elle les anomalies métaboliques du SOPK ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) représente une des causes principales d’infertilité dans les pays développés. Il associe à des degrés variables anovulation, acné, hirsutisme, surpoids et insulinrésistance. Cette dernière existe dans la plupart des cas, y compris chez les non obèses. Le risque d’intolérance au glucose ou de diabète de type 2 est évalué à plus de 40% chez des femmes de plus de 30 ans obèses atteintes de SOPK. Les autres désordres métaboliques associent des taux élevés de triglycérides et de cholestérol total avec HDL-cholestérol bas et LDL-cholestérol augmenté.

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