Poids et complications postopératoires

Il s’agit d’une étude portant 25 337 patients âgés de plus de 65 ans opérés entre 2005 & 2007 colligés grâce au programme national américain de contrôle de qualité permettant de calculer le taux de mortalité et morbidité jusqu’au 30e jour postopératoire.

Les patients ont été séparés en 6 groupes : groupe 1 les maigres BMI<18, groupe 2 les normaux BMI=18-25, groupe 3 les surpoids BMI 25-30, groupe 4 les obèses classe I BMI entre 30-35, groupe 5 les obèses classe II BMI 35-40 et groupe 6 les obèses classe III BMI >40.

Poids des femmes et mortalité

On a l’habitude de penser que les patients obèses ou en surpoids ont un risque de mortalité supérieur à une population témoin.

Cette étude épidémiologique, réalisée sur une population de 115.433 Américaines de Californie montre que les sujets, présentant un surpoids (BMI>30) et les sujets maigres (BMI <18) présentent tous deux une augmentation de risque de mortalité respectivement de RR 1.27 pour les obèses [95% confidence interval [CI] =1.20-1.47] et RR 1.33 pour les maigres [95% CI = 1.19-1.37] essentiellement en raison de risques respiratoires.

Dépistage du cancer du col : HPV ou cytologie ?

Cet article fait le point sur la position d’une équipe canadienne de qualité [1] dirigée par Alex Ferenczy pathologiste de renom dans le domaine de la pathologie cervicale. Ainsi les auteurs rappellent que, bientôt, grâce à la vaccination de masse des jeunes femmes, l’incidence des cancers du col et donc des dysplasies de haut grade viendra à diminuer ce qui risque d’interférer avec l’efficacité des méthodes de dépistage traditionnelles que sont le classique frottis cervico-utérin(FCU).

Tabac et dysplasies légères

On connaît le rôle néfaste du tabac sur l’infection à HPV et sur la possible évolutivité des lésions cervicales. Une étude supplémentaire vient d’être publiée par des auteurs Japonais sur le rôle du tabac dans l’évolution des lésions de bas grade.

Ainsi 516 patientes porteuses de lésions de CIN1 ont été suivies pendant 39.8 mois par un examen cytologique, colposcopique & virologique tous les 4 mois.

Parmi ces patientes 50% étaient fumeuses (179 fumeuses actuelles et 79 anciennes fumeuses) et 50 % n’avaient jamais fumé.

Mortalité par cancers chez la femme

L’INCa vient de publier avec INVS et le CépiDC un rapport sur la mortalité par cancers en France :

« Dynamique d’évolution des taux de mortalité des principaux cancers en France »

Il nous a paru intéressant de vous livrer les chiffres concernant notre spécialité : les cancers féminins.

Le premier tableau montre la situation pour la période 2003-2007, nous avons laissé pour information le cancer de la prostate chez l’homme à des fins de comparaison et le cancer du poumon dont la tendance chez la femme (nous le reverrons) est à l’augmentation.

Cancer du sein chez l'homme

Le cancer du sein est rare chez l’homme et compte pour moins de 1% des causes de cancer et de mortalité. Aux Etats-Unis on estime, pour l’année 2009, le nombre de cancer du sein chez l’homme à 1910 cas dont 440 décèderont de ce cancer.

Il est à noter cependant que selon l’American Cancer Society, l’incidence du cancer du sein chez l’homme a augmenté de 26% entre 1973 & 1998 surtout semble-t-il au profit des cancers in situ et des formes localisées et ce bien qu’il n’y ait aucune mesure de dépistage chez l’homme.

Biphosphonates et cancer du sein

Depuis quelques années, de nombreuses études semblent mettre en évidence un rôle adjuvant des Biphosphonates qui peuvent pour certains améliorer la survie des patientes présentant un cancer du sein, diminuant les métastases notamment osseuses et/ou améliorant l’efficacité des traitements et la survie des patientes présentant des métastases osseuses.

La série présentée ici par une équipe Israélienne s’est intéressée au rôle éventuellement préventif des Biphosphonates chez les femmes ménopausées (population étudiée 4039 femmes).

Préservation de la fertilité & Cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent de la femme, il peut toucher de fait des femmes en age de procréer (l’incidence chez la femme de moins de 40 ans est de 45/100 000 en Allemagne, en France il est de 30/100.000 pour les femmes de 30-34 ans et 72/100 000 pour les femmes de 35-39 ans) pour lesquelles un traitement adjuvant par chimiothérapie est souvent mis en œuvre (dans cette étude chez 96 % des patientes).

Pédiatrie