Coelioscopie opératoire en gynécologie : quel avenir, et vers quel futur ?
On ne peut pas parler de cœlioscopie opératoire et de son avenir sans la situer dans le cadre de la chirurgie gynécologique et sans la distinguer de la chirurgie robotique.
On ne peut pas parler de cœlioscopie opératoire et de son avenir sans la situer dans le cadre de la chirurgie gynécologique et sans la distinguer de la chirurgie robotique.
La branche « estrogènes seuls » de l’étude WHI évaluait les effets d’une substitution estrogènique chez des femmes ménopausées hystérectomisées. Cet essai fut interrompu prématurément après un suivi moyen de 7,1 ans du fait du risque accru d’accidents vasculaires cérébraux et d’une balance bénéfices-risques plutôt négative. L’analyse de l’effet du traitement montrait des différences en fonction de l’âge des femmes : sous estrogènes conjugués équins, les femmes les plus jeunes avaient un risque moindre de maladies coronariennes, de cancer colo-rectal et de décès toutes causes confondues.
Diverses situations induisant une hyperprolactinémie comme la grossesse, le post-partum, la prise de pilule estro-progestative sont associées à un risque thrombo-embolique. Bien que le rôle joué par les estrogènes soit démontré, certains posent la question d’un rôle propre de l’hyperprolactinémie. En effet, l’incidence de pathologies thrombo-emboliques apparait augmentée en cas de prolactinomes et il semblerait que des taux élevés de prolactine favoriseraient une hypercoagulabilité.
Il est intéressant et parfois surprenant de se pencher 21 ans plus tard sur un article accepté pour publication dans le B.M.J. Celui-ci concerne le domaine de la péridurale et ses éventuels effets secondaires à type de céphalées chroniques. Le développement exponentiel de son utilisation en clinique obstétricale, mais aussi les évolutions majeures en termes de méthodologie des essais cliniques, justifient donc une nouvelle analyse.
Se passer du mois et demi de radiothérapie postopératoire, après chirurgie conservatrice, le rêve ? est ce possible ?
Voici la première grande étude randomisée (28 centres, 9 pays) comparant une radiothérapie externe conventionnelle couvrant l’ensemble du sein (1119 patientes) à une radiothérapie intra-opératoire par Intrabeam (50kV, 20 Gy à la surface de l’applicateur, 5 à 7 Gy à 1cm) en une séance (1113 patientes) chez des patientes de plus de 45 ans pour qui une chirurgie conservatrice mammaire était indiquée pour un carcinome canalaire infiltrant unifocal.
Même en phase méatstatique, les perspectives de réponse aux traitements médicaux sont majeures, en matière de cancer du sein…
Le traitement hormonal de la ménopause (THM) est actuellement rendu responsable d’une augmentation des découvertes de cancer du sein.
Les données épidémiologiques et les essais cliniques
Le Comité de Rédaction, fort d’une expérience passée, reprend le flambeau de l’information.
La création de GYNECO ONLINE, que vous recevrez gratuitement, permettra de vous informer et d’échanger nos points de vue sur les sujets divers de notre profession :
Président du Comité d'Organisation des RPC "Infécondité du Couple"
La contraception hormonale après un demi-siècle après avoir été adulée est vécue aujourd’hui comme une contrainte. Les oublis de la contraception hormonale concernent au minimum 1 femme sur 5 au cours du dernier mois, et jusqu’à 1 femme sur 3 sur l’année écoulée. Les donnés de l’étude Cocon sont encore plus alarmante avec 20 % des femmes qui oublient un comprimé par cycle et près de 7 % plusieurs comprimés. Ces données ont amenées l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) à reconnaître le caractère inéluctable de l’oubli de la contraception hormonale.