Contrôler la qualité de la mesure de la clarté nucale, le score de Herman

Il s'agit d'un outil permettant à l'échographiste d'évaluer la qualité de son cliché ou au clinicien de contrôler la qualité de la mesure qui lui est proposée.

Pré-requis : la mesure de la clarté ducale doit se faire impérativement entre 11 et 13 semaines et six jours d'aménorrhée. Elle ne concerne donc que les embryons dont la longueur crânio-caudale est comprise entre 45 et 84 mm.

 

Risque d'accouchement prématuré et d'enfant de petit poids de naissance liés au surpoids et à l'obésité maternelle

Analyse critique de l’article : McDonald et al. Overweight and obesity in mothers and risk of preterm birth and low birth weight infants: systematic review and metaanalyses. BMJ 2010; 341:c3428.

Problème de santé publique actuel et futur incontournable, l’obésité maternelle concernerait près de 30 % des femmes enceintes anglaises et nord américaines. La fréquence de l’obésité maternelle impose une amélioration de la connaissance de sa morbidité obstétricale et c’est ce que nous apporte cette récente publication.

HPV dans les couples : pas toujours concordant !

Bien que réalisée en milieu rural au Mexique cette étude portant sur 504 couples hétérosexuels « monogames », est particulièrement intéressante. En raison d’une part, de la qualité des prélèvements faits chez l’homme, d’autre part des critères sociodémographiques analysés.

Ainsi 20,4 % des hommes et seulement 13,6 % des femmes ont été testé positifs pour au moins un HPV (p= 0.0009), sil l’on se réfère au seuls HPV à haut risque la différence n’est plus significative : 8,73 % chez les hommes et 9,52 % chez les femmes.

Circoncision et HPV : une protection

De nombreuses études récentes ont semblé évoquer un rôle protecteur de la circoncision dans la transmission des infections sexuellement transmissibles (IST) comme le virus du HIV et plus récemment des HPV.

La plupart de ces études étaient rétrospectives et pouvaient comporter des biais de sélection liées aux activités sexuelles différentes des sujets en fonction de leur statut, des erreurs de jugement des « compagnes » vis-à-vis de l’appréciation réelle de la circoncision…

Poids et complications postopératoires

Il s’agit d’une étude portant 25 337 patients âgés de plus de 65 ans opérés entre 2005 & 2007 colligés grâce au programme national américain de contrôle de qualité permettant de calculer le taux de mortalité et morbidité jusqu’au 30e jour postopératoire.

Les patients ont été séparés en 6 groupes : groupe 1 les maigres BMI<18, groupe 2 les normaux BMI=18-25, groupe 3 les surpoids BMI 25-30, groupe 4 les obèses classe I BMI entre 30-35, groupe 5 les obèses classe II BMI 35-40 et groupe 6 les obèses classe III BMI >40.

Poids des femmes et mortalité

On a l’habitude de penser que les patients obèses ou en surpoids ont un risque de mortalité supérieur à une population témoin.

Cette étude épidémiologique, réalisée sur une population de 115.433 Américaines de Californie montre que les sujets, présentant un surpoids (BMI>30) et les sujets maigres (BMI <18) présentent tous deux une augmentation de risque de mortalité respectivement de RR 1.27 pour les obèses [95% confidence interval [CI] =1.20-1.47] et RR 1.33 pour les maigres [95% CI = 1.19-1.37] essentiellement en raison de risques respiratoires.

Dépistage du cancer du col : HPV ou cytologie ?

Cet article fait le point sur la position d’une équipe canadienne de qualité [1] dirigée par Alex Ferenczy pathologiste de renom dans le domaine de la pathologie cervicale. Ainsi les auteurs rappellent que, bientôt, grâce à la vaccination de masse des jeunes femmes, l’incidence des cancers du col et donc des dysplasies de haut grade viendra à diminuer ce qui risque d’interférer avec l’efficacité des méthodes de dépistage traditionnelles que sont le classique frottis cervico-utérin(FCU).

Tabac et dysplasies légères

On connaît le rôle néfaste du tabac sur l’infection à HPV et sur la possible évolutivité des lésions cervicales. Une étude supplémentaire vient d’être publiée par des auteurs Japonais sur le rôle du tabac dans l’évolution des lésions de bas grade.

Ainsi 516 patientes porteuses de lésions de CIN1 ont été suivies pendant 39.8 mois par un examen cytologique, colposcopique & virologique tous les 4 mois.

Parmi ces patientes 50% étaient fumeuses (179 fumeuses actuelles et 79 anciennes fumeuses) et 50 % n’avaient jamais fumé.