La prévention de l’insuffisance ovarienne post-chimiothérapie par les analogues de la GnRH est-elle possible ?

Environ 6% des femmes atteintes de cancer du sein ont moins de 40 ans. La grande majorité de ces jeunes femmes bénéficient d’une chimiothérapie souvent associée à une hormonothérapie. Sous traitement, le risque d’aménorrhée transitoire ou définitive est élevé et chez celles qui gardent ou récupèrent un cycle menstruel il est fréquent d’assister à une insuffisance ovarienne prématurée. On estime que chaque mois de chimiothérapie induit une diminution de la vie reproductive d’1 ½ an.

Caractéristiques de la ménopause dans une large cohorte suivie au Royaume Uni.

L’âge de survenue de la ménopause peut influer sur le type et la sévérité des symptômes comme les signes vasomoteurs et l’atrophie vaginale. Une étude prospective suédoise concernant 6917 femmes avait montré qu’une ménopause survenant après 53 ans entrainait moins de sècheresse et atrophie vaginales mais un syndrome climatérique plus marqué qu’en cas de ménopause plus précoce.

Diagnostic prénatal et Médecine fœtale en 2011

Lors des récentes modifications des lois de bioéthiques il a été ajouté à l’article L.2131-1 du Code de Santé Publique qui défini le diagnostic prénatal ces quelques mots (en italique) « Le diagnostic prénatal s’entend des pratiques médicales, y compris l’échographie obstétricale et fœtale, ayant pour but de détecter in utero chez l’embryon ou le fœtus une affection d’une particulière gravité (Code de Santé Publique,article L.2131-1Modifié par

Perte du dossier médical = perte de chance ?

Résumé :

Arrêt très intéressant de la Cour d’appel d’Aix en Provence rendu le 7 septembre 2011 : la clinique dans laquelle a eu lieu un accouchement, qui confie ses archives à une société extérieure, n’est pas en mesure de le produire à l’occasion d’un procès engagé par les parents de l’enfant qui a subi des lésions destructrices du cerveau acquises en période per et post-natale.

DHEA et traitement d’assistance médicale a la procréation : mythe ou réalité ?

K. YAKIN et coll. (Hôpital Américain d’ISTANBUL, Turquie) font le point, dans cet article, sur l’efficacité de la déhydroépiandrostérone (DHEA) administrée dans les traitements de fécondation in vitro chez les patientes dites « mauvaises répondeuses » ou présentant une insuffisance ovarienne.

IRM et masse annexielle

Article original : Characterization of complex adnexal masses: value of adding perfusion- and diffusion-weighted MR imaging to conventional MR imaging.
Thomassin-Naggara I, Toussaint I, Perrot N, Rouzier R, Cuenod CA, Bazot M, Daraï E. Radiology. 2011 Mar;258(3):793-803.

Dépistage HPV place du Genotypage 16-18

Malgré l’efficacité prouvée du dépistage cytologique « traditionnel » pendant les 30 dernières années qui a permis dans tous les pays où il a été mis en place, une baisse importante de l’incidence du cancer du col, celui-ci semble de plus en plus battu en brèche, en raison : de sa plus faible efficience dans les groupe d’âge les plus jeunes ( <45 ans), la meilleure identification des mécanismes biologiques de la carcinogenèse, sa plus faible sensibilité que les test HPV et enfin la mise en place de la vaccination qui peut modifier la sensibilité et la spécificité du frottis dans les popu

Grossesses AMP et dépistage de la trisomie 21 au premier trimestre

Etude du Dr Claude GIORGETTi (Institut de Médecine de la Reproduction, Marseille). Journée ABA 2011.

Le dépistage de la trisomie 21 au premier trimestre (entre 11 semaines et 13 semaines plus 6 jours) de la grossesse est en place en routine en France depuis le début de l’année 2010. Ce dépistage combiné utilise les marqueurs échographiques (longueur crânio-caudale et clarté nucale) et les dosages sanguins de la free béta HCG et de la PAPP-A.

Les estrogènes bons pour la santé ?

La branche « estrogènes seuls » de l’étude WHI évaluait les effets d’une substitution estrogènique chez des femmes ménopausées hystérectomisées. Cet essai fut interrompu prématurément après un suivi moyen de 7,1 ans du fait du risque accru d’accidents vasculaires cérébraux et d’une balance bénéfices-risques plutôt négative. L’analyse de l’effet du traitement montrait des différences en fonction de l’âge des femmes : sous estrogènes conjugués équins, les femmes les plus jeunes avaient un risque moindre de maladies coronariennes, de cancer colo-rectal et de décès toutes causes confondues.

Pédiatrie