La prévention de l’insuffisance ovarienne post-chimiothérapie par les analogues de la GnRH est-elle possible ?
Environ 6% des femmes atteintes de cancer du sein ont moins de 40 ans. La grande majorité de ces jeunes femmes bénéficient d’une chimiothérapie souvent associée à une hormonothérapie. Sous traitement, le risque d’aménorrhée transitoire ou définitive est élevé et chez celles qui gardent ou récupèrent un cycle menstruel il est fréquent d’assister à une insuffisance ovarienne prématurée. On estime que chaque mois de chimiothérapie induit une diminution de la vie reproductive d’1 ½ an.