Favoriser rapidement une nouvelle grossesse après une fausse-couche spontanée !

Les fausses-couches spontanées et morts fœtales in utéro avant 24 semaines de gestation affectent une grossesse sur 5. Un tel antécédent confère un risque accru de survenue de seconde fausse-couche, d’accouchement prématuré et d’hémorragie du post-partum (2). Le bon moment pour entamer une nouvelle grossesse après une fausse couche spontanée est l’objet de controverse. Certains proposent un délai d’au moins 6 mois justifiant cette attitude par la nécessité impérative d’une totale récupération physique et psychique.

La pilule aggrave-t-elle les anomalies métaboliques du SOPK ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) représente une des causes principales d’infertilité dans les pays développés. Il associe à des degrés variables anovulation, acné, hirsutisme, surpoids et insulinrésistance. Cette dernière existe dans la plupart des cas, y compris chez les non obèses. Le risque d’intolérance au glucose ou de diabète de type 2 est évalué à plus de 40% chez des femmes de plus de 30 ans obèses atteintes de SOPK. Les autres désordres métaboliques associent des taux élevés de triglycérides et de cholestérol total avec HDL-cholestérol bas et LDL-cholestérol augmenté.

Anti-thyroïdiens de synthèse pendant la grossesse : quel risque pour le fœtus ?

L’hyperthyroïdie durant la grossesse n’est pas une pathologie exceptionnelle puisqu’on rapporte une prévalence de 0,1 à 0,4%, secondaire le plus souvent avec une maladie de Basedow. Un traitement par un anti-thyroïdien de synthèse (ATS) est le plus souvent indiqué afin de restaurer une euthyroïdie maternelle. Les molécules principalement utilisées sont le carbimazole (CZ) et le propylthio-uracile (PTU). Ces molécules passent la barrière placentaire avec un transfert et une clearance assez similaire.

Le tabagisme aggrave l’insulinorésistance du SOPK

Les relations entre syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et insuline sont complexes faisant intervenir une résistance à l’insuline avec son hyperinsulinisme compensateur. Les anomalies métaboliques, en particulier le syndrome métabolique et le diabète de type 2, en sont des complications fréquentes. Le développement de pathologies cardio-vasculaires altère le pronostic ultérieur de ces femmes.

La metformine associée à une diminution du risque de cancer du sein

Le diabète de type 2 est associé à un sur-risque de cancers. Certaines études retrouvent un risque accru de cancers du sein chez les diabétiques après la ménopause. Le diabète de type 2 est caractérisé par une insulino-résistance et son hyper-insulinisme compensateur. Outre ses effets métaboliques bien connus, l’insuline possède une action mitogène médiée par son propre récepteur et celui de l’IGF1.

Les anomalies thyroïdiennes subcliniques durant la grossesse affectent le développement neuro-psychomoteur des enfants

Les hormones thyroïdiennes sont essentielles au bon développement neuropsychologique fœtal et néonatal. Il est bien connu que les anomalies patentes de la fonction thyroïdienne maternelle affecte à la fois le cours normal de la grossesse et le développement fœtal. Les données concernant l’impact d’anomalies subcliniques sont moins évidentes car moins bien et plus délicates à évaluer.

Chirurgie prophylactique et risque de cancers chez les porteuses de mutation BRCA1 et BRCA2

Il est maintenant bien connu que les femmes porteuses d’une mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2 ont un risque accru de développer un cancer du sein et un cancer de l’ovaire. Le risque de développer un cancer du sein durant la vie est alors estimé entre 56% et 84%. Le risque de cancer ovarien se situe, quant à lui, entre 36% et 63% pour les porteuses de mutation BRCA1 et entre 10% et 27% pour les porteuses d’une mutation BRCA2.

Vitamine D chez les femmes traitées par un inhibiteur de l’aromatase pour cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent et représente la deuxième cause de mortalité dans les pays développés. Bien heureusement, la survie des femmes atteintes de cette pathologie s’est nettement améliorée ces dernières années et beaucoup de ces patientes vivent longtemps après le traitement de leur cancer. Une avancée importante, dans le traitement adjuvant des femmes ménopausées avec des tumeurs hormono-sensibles, a été la découverte des inhibiteurs de l’aromatase (IA).