Intérêt de l'hystéroscopie dans le bilan de la fécondation in vitro

Il s’agit d’une étude randomisée, multicentrique, réalisée par H.M. FATEMI et Coll. (Université de BRUXELLES et d’UTRECHT) portant sur 678 patientes présentant un problème d’infertilité, avec indication de fécondation in vitro (FIV) ou FIV avec micro-injection intra-ovocytaire (ICSI).

Les auteurs ont étudié la prévalence d’anomalies intra-utérines décelées par une hystéroscopie avant un traitement de FIV.

Prévention des fausses couches spontanées (FCS) par aspirine et par héparine de bas poids moléculaire (HBPM)

S.P. KAANDORP et Coll. (Pays Bas) rapportent les résultats d’une étude multicentrique randomisée menée dans 8 services aux Pays Bas.

L’étude a inclus des patientes (n = 364) entre 18 et 42 ans d’âge, ayant présenté au moins deux fausses couches spontanées idiopathiques (caryotypes normaux, absence de pathologie utéro-tubaire, absence d’anticorps anti-phospholipides, taux normaux d’homocystéine…).

Trois groupes ont été randomisés :

26e CONGRÈS de l'ESHRE (European Society of Human Reproduction and Embryology) - Évaluation de la réserve ovarienne

Ovaire droit  Ovaire

L’évaluation de la réserve ovarienne, donc de la réponse ovarienne à une stimulation hormonale, repose sur deux facteurs prédictifs principaux : le compte de follicules pré-antraux (FPA) et le dosage de l’hormone anti-müllerienne (AMH).

Traitement par DHEA

Le rôle de la DHEA chez la femme et son intérêt comme agent thérapeutique continuent à être l’objet de controverses. Le JCEM y consacre une grande revue : après avoir repris quelques bases de physiologie, les auteurs reviennent sur les données qui ont permis de relier taux de DHEA et certains paramètres cliniques avant d’analyser les études cliniques permettant d’en préciser les effets thérapeutiques potentiels chez la femme ménopausée.

Tabagisme actif voire passif en tant que facteur de risque du cancer du sein

Plusieurs études expérimentales avaient montré que des substances toxiques issues de la fumée de cigarettes étaient susceptibles d’induire des tumeurs mammaires. Cette relation semblait confortée par la détection de mutations spécifiques du gène de la p53 dans le tissu mammaire de fumeuses. Les études épidémiologiques publiées jusque là ne retrouvaient pas d’association précise et l’alcool semblait être un facteur confondant essentiel.

Ostéoporose : toujours chercher le responsable ?

La découverte d’une ostéoporose devrait imposer la réalisation d’un bilan étiologique à la recherche d’une ostéoporose secondaire ou d’un déficit vitamino-calcique. En effet, le traitement de l’ostéoporose ne peut être optimal qu’en en traitant spécifiquement la cause, si elle existe. Selon les études de la littérature, 27 à 80% des ostéoporoses pourraient être en relation avec une cause précise, incluant les carences vitamino-calciques.