IRM et masse annexielle

Article original : Characterization of complex adnexal masses: value of adding perfusion- and diffusion-weighted MR imaging to conventional MR imaging.
Thomassin-Naggara I, Toussaint I, Perrot N, Rouzier R, Cuenod CA, Bazot M, Daraï E. Radiology. 2011 Mar;258(3):793-803.

Dépistage HPV place du Genotypage 16-18

Malgré l’efficacité prouvée du dépistage cytologique « traditionnel » pendant les 30 dernières années qui a permis dans tous les pays où il a été mis en place, une baisse importante de l’incidence du cancer du col, celui-ci semble de plus en plus battu en brèche, en raison : de sa plus faible efficience dans les groupe d’âge les plus jeunes ( <45 ans), la meilleure identification des mécanismes biologiques de la carcinogenèse, sa plus faible sensibilité que les test HPV et enfin la mise en place de la vaccination qui peut modifier la sensibilité et la spécificité du frottis dans les popu

Grossesses AMP et dépistage de la trisomie 21 au premier trimestre

Etude du Dr Claude GIORGETTi (Institut de Médecine de la Reproduction, Marseille). Journée ABA 2011.

Le dépistage de la trisomie 21 au premier trimestre (entre 11 semaines et 13 semaines plus 6 jours) de la grossesse est en place en routine en France depuis le début de l’année 2010. Ce dépistage combiné utilise les marqueurs échographiques (longueur crânio-caudale et clarté nucale) et les dosages sanguins de la free béta HCG et de la PAPP-A.

Les estrogènes bons pour la santé ?

La branche « estrogènes seuls » de l’étude WHI évaluait les effets d’une substitution estrogènique chez des femmes ménopausées hystérectomisées. Cet essai fut interrompu prématurément après un suivi moyen de 7,1 ans du fait du risque accru d’accidents vasculaires cérébraux et d’une balance bénéfices-risques plutôt négative. L’analyse de l’effet du traitement montrait des différences en fonction de l’âge des femmes : sous estrogènes conjugués équins, les femmes les plus jeunes avaient un risque moindre de maladies coronariennes, de cancer colo-rectal et de décès toutes causes confondues.

La prolactine : un nouveau facteur de risque thrombo-embolique ?

Diverses situations induisant une hyperprolactinémie comme la grossesse, le post-partum, la prise de pilule estro-progestative sont associées à un risque thrombo-embolique. Bien que le rôle joué par les estrogènes soit démontré, certains posent la question d’un rôle propre de l’hyperprolactinémie. En effet, l’incidence de pathologies thrombo-emboliques apparait augmentée en cas de prolactinomes et il semblerait que des taux élevés de prolactine favoriseraient une hypercoagulabilité.

Analyse critique de l’article : Mac Arhur C. et al. « EPIDURAL ANAESTHESIA AND LONG TERM BACKACHE AFTER CHILDBIRTH » B.M.J. 1990; 301 :9-12 et 1992; 304 :1280

Il est intéressant et parfois surprenant de se pencher 21 ans plus tard sur un article accepté pour publication dans le B.M.J.  Celui-ci concerne le domaine de la péridurale et ses éventuels effets secondaires à type de céphalées chroniques. Le développement exponentiel de son utilisation en clinique obstétricale, mais aussi les évolutions majeures en termes de méthodologie des essais cliniques, justifient donc une nouvelle analyse.

Radiothérapie intraopératoire du cancer du sein : Targit A trial a-t-il atteint sa cible

Se passer du mois et demi de radiothérapie postopératoire, après chirurgie conservatrice, le rêve ? est ce possible ?

Voici la première grande étude randomisée (28 centres, 9 pays) comparant une radiothérapie externe conventionnelle couvrant l’ensemble du sein (1119 patientes) à une radiothérapie intra-opératoire par Intrabeam (50kV, 20 Gy à la surface de l’applicateur, 5 à 7 Gy à 1cm) en une séance (1113 patientes) chez des patientes de plus de 45 ans pour qui une chirurgie conservatrice mammaire était indiquée pour un carcinome canalaire infiltrant unifocal.