L’endométriose, affection gynécologique chronique, est reconnue comme un enjeu médical majeur sur le plan national.
La prévalence de l’endométriose n’est pas exactement connue mais estimée de 2 à 10 % des patientes en âge de reproduction et est retrouvée chez 15 à 25 % des patientes présentant un problème d’infertilité.
L’endométriose est largement sous-estimée en termes de diagnostic et de prise en charge.
Elle est responsable de syndromes douloureux et d’infertilité dont la prise en charge devrait être nettement améliorée par la prise de conscience du public et des médecins.
Les progrès de l’imagerie, notamment de l’IRM, a fait très nettement progressé le diagnostic d’endométriose, et notamment d’endométriose pelvienne profonde.
L’impact de l’endométriose sur la fertilité est connue, sa prise en charge doit faire l’objet d’une concertation pluridisciplinaire tant chaque tableau clinique peut être différent.
De façon schématique, on distingue trois « entités endométriosiques » :
- l’endométriose péritonéale superficielle
- l’endométriose ovarienne