Congrès de l’European Society of Human Reproduction and Embryology ISTANBUL – 1er au 4 juillet 2012

ESHRE Juillet 2012

Le Congrès de l’ESHRE s’est tenu en juillet 2012.

GYNECOONLINE aborde les résumés des principales communications qui se sont tenues.

QUELLE MEILLEURE STRATÉGIE PRÉVENTIVE DES HYPERSTIMULATIONS OVARIENNES ?

R. LOBO (Columbia University New York)

Les patientes présentant un syndrome d’ovaire pokystique (OPK) sont plus à risque d’hyperstimulation ovarienne (HSOV) : ce risque peut être estimé à partir des données échographiques, notamment le nombre élevé de follicules pré-antraux, le taux élevé d’hormones anti-müllériennes (AMH), et une altération des récepteurs à la dopamine avec une augmentation d’activité VEGF.

A partir du consensus de Thessalonique (ESHRE et ASRM), la première ligne de traitement reste pour les indications d’ovulation simple, l’usage du citrate de clomiphène, bien que de nombreuses études privilégient l’usage du Letrozol (mais ce traitement n’a pas d’autorisation de mise sur le marché en France).

En cas d’échec des traitements par citrate de clomiphène, le drilling ovarien par coelioscopie et les traitements par gonadotrophines ont fait la preuve de leur efficacité,  même si l’emploi des gonadotrophines augmente le risque d’hyperstimulation ovarienne.

Dans les traitements de FIV, R. LOBO recommande l’emploi des gonadotrophines en régime « step-up », associé aux antagonistes de la Lh-Rh, plutôt qu’aux agonistes.

Pour le déclenchement de l’ovulation, l’emploi de l’HCG est reconnu comme un facteur de risque d’hyperstimulation ovarienne.

L’auteur recommande l’emploi des agonistes de la Lh-Rh ou de la Lh recombinante.

  • La Metformine peut jouer un rôle de diminution du risque de l’hyperstimulation ovarienne dans les syndromes d’OPK.
  • Il n’y a pas encore de preuves reconnues de l’efficacité des agonistes de la DOPAMINE, dans la prévention de l’hyperstimulation ovarienne.

Bibliographie : Human Reproduction Vol. 27 - 2012  - Abstract Book n° 0138

 

La communication de A. PELLICER (Madrid)  rapporte un effet bénéfique des agonistes de la dopamine chez des femmes jeunes ayant une induction d’ovulation dans le cadre des dons d’ovocytes :

  • réduction de 44 % à 20 % de survenue des hyperstimulations ovariennes modérées et sévères avec ascite.

Cet effet était retrouvé chez des patientes traitées pour FIV en l’absence de grossesse, mais non confirmé en cas de grossesse évolutive.

 

 

Bibliographie : Human Reproduction Vol. 27 - 2012  - Abstract Book n° 0141

 
Les articles sont édités sous la seule responsabilité de leurs auteurs.
Les informations fournies sur www.gyneco-online.com sont destinées à améliorer, non à remplacer, la relation directe entre le patient (ou visiteur du site) et les professionnels de santé.