Impact de l'utilisation de la datation donné par la formule Intergrowth (IG) et celle donné par la formule de Robinson sur l'interprétation des biométries fœtales et du poids fœtal estimé (EPF)

Contexte : Nous avons voulu connaître l’impact de l'utilisation de la datation donné par la formule Intergrowth (IG) et celle donné par la formule de Robinson sur l'interprétation des biométries fœtales et du poids fœtal estimé (EPF) .

Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale nationale de la biométrie échographique fœtale de routine chez les femmes enceintes à faible risque dont l'âge gestationnel (AG) avait déjà été évalué par une mesure de la longueur crânio-caudale (LCC) au premier trimestre. Nous avons comparé l'AG basée sur les LCC selon la formule Robinson et la formule Intergrowth. Nous avons évalué les mesures biométriques fœtales ainsi que l'EPF prise plus tard dans la grossesse en fonction de la formule de datation utilisée. La moyenne et l'écart-type des Z-scores ainsi que le nombre et le pourcentage de cas classés < 3e, < 10e, > 90e et > 97e percentile ont été comparés.

Résultats : 3522 femmes à faible risque dont les examens ont été effectués après 18 semaines ont été incluses. Il y avait des différences de zéro, un et deux jours dans 642 (18,2 %), 2700 (76,7 %) et 180 (5 %) lorsque l'AG a été estimée sur la base de la formule Robinson ou Intergrowth respectivement. Les Z-scores des biométries fœtales évalués plus tard dans la grossesse étaient tous statistiquement significativement plus faibles lorsque la formule de datation basée sur Intergrowth a été utilisée (< 10− 4). De même, le nombre et le pourcentage de fœtus classés < 3e, < 10e, > 90e et > 97e percentile ont montré des différences significatives. Par exemple, la proportion de fœtus de faible poids pour l’âge gestationnel variait de 3,46 à 4,57 % (= 0,02) et celle de fœtus de gros poids pour l’âge gestationnel de 17,86 à 13,4 % (< 10− 4).

Conclusion La formule de datation utilisée a un impact assez significatif sur l'évaluation ultérieure des biométries fœtales et de l'EPF. Nous suggérons que l'utilisation combinée et homogène d'une norme de datation récente, ainsi que de normes de croissance prescriptives établies sur les mêmes grossesses à faible risque, permettent une évaluation optimale de la croissance fœtale.

 

 
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