Mortalité par cancers chez la femme

L’INCa vient de publier avec INVS et le CépiDC un rapport sur la mortalité par cancers en France :

« Dynamique d’évolution des taux de mortalité des principaux cancers en France »

Il nous a paru intéressant de vous livrer les chiffres concernant notre spécialité : les cancers féminins.

Le premier tableau montre la situation pour la période 2003-2007, nous avons laissé pour information le cancer de la prostate chez l’homme à des fins de comparaison et le cancer du poumon dont la tendance chez la femme (nous le reverrons) est à l’augmentation.

Cancer du sein chez l'homme

Le cancer du sein est rare chez l’homme et compte pour moins de 1% des causes de cancer et de mortalité. Aux Etats-Unis on estime, pour l’année 2009, le nombre de cancer du sein chez l’homme à 1910 cas dont 440 décèderont de ce cancer.

Il est à noter cependant que selon l’American Cancer Society, l’incidence du cancer du sein chez l’homme a augmenté de 26% entre 1973 & 1998 surtout semble-t-il au profit des cancers in situ et des formes localisées et ce bien qu’il n’y ait aucune mesure de dépistage chez l’homme.

Biphosphonates et cancer du sein

Depuis quelques années, de nombreuses études semblent mettre en évidence un rôle adjuvant des Biphosphonates qui peuvent pour certains améliorer la survie des patientes présentant un cancer du sein, diminuant les métastases notamment osseuses et/ou améliorant l’efficacité des traitements et la survie des patientes présentant des métastases osseuses.

La série présentée ici par une équipe Israélienne s’est intéressée au rôle éventuellement préventif des Biphosphonates chez les femmes ménopausées (population étudiée 4039 femmes).

Préservation de la fertilité & Cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent de la femme, il peut toucher de fait des femmes en age de procréer (l’incidence chez la femme de moins de 40 ans est de 45/100 000 en Allemagne, en France il est de 30/100.000 pour les femmes de 30-34 ans et 72/100 000 pour les femmes de 35-39 ans) pour lesquelles un traitement adjuvant par chimiothérapie est souvent mis en œuvre (dans cette étude chez 96 % des patientes).

Le projet de naissance : pourquoi faire ?

Le projet de naissance est l’occasion pour les parents de réfléchir à ce qu’ils souhaitent pour l’accueil de leur enfant. Recommandé par le plan de périnatalité et la Haute Autorité de Santé, il s’inscrit dans la loi qui précise que « le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix » et « qu’aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ».

Le projet de naissance peut comprendre :

La chirurgie du ganglion sentinelle dans le cancer du sein en 2011

Pr Emmanuel BARRANGER,

Service de Gynécologie-Obstétrique, Hôpital Lariboisière, AP-HP, 2 rue Ambroise-Paré, 75010 Paris.

La chirurgie du ganglion sentinelle dans le cancer du sein en 2011
Le ganglion sentinelle (GS) se définit comme le premier relais ganglionnaire par lequel se dissémine un cancer à partir de sa tumeur primitive.

Il peut exister un ou plusieurs GS, une ou plusieurs voies de drainage lymphatique. On doit l’émergence initiale de ce concept en 1977 à Cabanas, dans le cancer de la verge.

Mesure de la longueur du col utérin pendant la grossesse

L’accouchement prématuré désigne toute naissance survenue avant la 37e semaine d’aménorrhée révolue.
La mortalité et la morbidité néonatales sont étroitement liées à l’âge gestationnel à la naissance et augmentent avec la précocité de l’accouchement.
La prématurité est responsable de 70 % des morts néonatales et d’une morbidité néonatale importante, notamment de séquelles psychomotrices, visuelles et respiratoires.

Metformine et syndrome d'ovaire polykistique (S.OPK) avec cycle anovulatoire

Cette méta-analyse de N. JOHNSON et coll. porte sur la comparaison d’efficacité des traitements de Metformine et de Citrate de Clomiphène chez les patientes à index de masse corporelle (BMI normal) présentant une infertilité avec anovulation liée à un syndrome d’ovaire polykystique.

Seuls les essais randomisés prenant en compte les patientes ne présentant pas d’obésité (BMI inférieur ou égal à 30 kg/m²) ont été incluses dans cette méta-analyse.

Les résultats rapportés ont été les taux de grossesse et les pourcentages d’accouchement.