Activité physique et cancers gynécologiques !

Les auteurs présentent une revue de la littérature intéressante montrant les effets de l’exercice physique sur le développement de cancers tant sur des modèles animaux que sur  les humains.

Ainsi les modèles animaux montrent une  relation inverse entre activité physique volontaire (course spontanée de rongeurs sur une roue) et cancers du colon et du sein.

Ces effets se retrouvent egalement sur les humains puisque les personnes présentant une activité physique de loisirs développeront  13 à 14% de cancers colorectaux en moins.

Pour les cancers gynécologiques, on retrouvera des tendances identiques pour les sportives (activité physique modérée et intense) qui développeront moins de cancers du sein et de l’endomètre.

Pour le cancer du poumon, seules les sportives intensives retrouvent un effet protecteur particulièrement chez les  sujets fumeurs.

Certes toutes ces études semblent conforter l’effet bénéfique de l’activité sportive même modérée, mais peuvent être biaisées par des facteurs confondants dont le principal : le poids ou l’indice de masse corporelle (BMI)  qui  est forcement plus bas chez les sportives !

J Prev Med Hyg.2011 Dec;52(4):174-80.

Physical activity and cancerprevention: a review of current evidence and biological mechanisms.

Anzuini F, Battistella A, Izzotti A.

 
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