Information en cas de traitement de l'infertilité

Le chirurgien ou le fiviste qui envisage un traitement de l’infertilité d’une patiente doit l’informer préalablement dans les conditions de droit commun, d’une part, en tenant compte des recommandations spécifiques à ce traitement, d’autre part. Un revirement de jurisprudence de juin 2010 implique désormais une indemnisation quand le praticien n’apporte pas la preuve de l’information.

Valeurs usuelles du spermogramme dans une population d’hommes fertiles selon les références de l’OMS en 2010

Le spermogramme est le premier examen à réaliser chez l’homme dans le cadre de l’exploration du couple infertile. Les valeurs du spermogramme doivent être interprétées en fonction de valeurs de référence et orientent la prise en charge du couple, éventuellement vers une technique d’Assistance Médicale à la Procréation. À ce titre les valeurs de références auxquelles sont comparées les valeurs du spermogramme du patient sont importantes pour une bonne interprétation et une bonne prise en charge.

Chute des taux d’implantation après ICSI utilisant des spermes présentant un haut degré de fragmentation de l’ADN

B.E. Speyer – A.R. Pizzey – M. Ranieri – R. Joshi – J.D.A. Delhanty – P. Serhal Human Reproduction, 2010 July; 25 ; 7 ; 1609-18

À l'heure où l'on s'inquiète de la chute de la fertilité masculine dans le monde et de l'incidence éventuelle des toxiques environnementaux, la fragmentation de l'ADN spermatique représente un nouveau test dans la batterie de prescriptions à la disposition du spécialiste de l'infertilité masculine. Ce test est pour l'instant, en cours d'évaluation de même que son incidence sur les taux de grossesse en fécondation in vitro.

D'une loi, l'autre, ou le règne de l'incertitude

Nul ne sait ce qui sortira de la présente réflexion législative sur les lois « dites de bioéthique » ; ce terme est d’autant plus ambigu que la dénomination couramment utilisée, celle de « loi de bioéthique », est à la fois tendancieuse et erronée : car, comme il le fut déjà maintes fois souligné, l’éthique et le droit sont deux domaines totalement irréductibles l’un à l’autre ; c’est ce que souligne, séance après séance, la réflexion du CCNE.