Vitamine D chez les femmes traitées par un inhibiteur de l’aromatase pour cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent et représente la deuxième cause de mortalité dans les pays développés. Bien heureusement, la survie des femmes atteintes de cette pathologie s’est nettement améliorée ces dernières années et beaucoup de ces patientes vivent longtemps après le traitement de leur cancer. Une avancée importante, dans le traitement adjuvant des femmes ménopausées avec des tumeurs hormono-sensibles, a été la découverte des inhibiteurs de l’aromatase (IA).

Mortalité par cancer du sein chez les femmes traitées par tamoxifène recevant un inhibiteur de la recapture de la sérotonine

Le tamoxifène est l’anti-estrogène le plus largement utilisé ces 3 dernières décades comme traitement adjuvant des cancers du sein RE+. Cette molécule est une pro-drogue métabolisée par l’isoenzyme 2D6 du cytochrome P450 (CYP2D6) en endoxifène et 4 OH-tamoxifène. L’ affinité de ces métabolites pour les récepteurs des estrogènes est 100 fois supérieure à celle du tamoxifène. Certaines thérapies inhibent le CYP2D6 et pourraient de ce fait réduire l’efficacité du tamoxifène en cas d’utilisations prolongées.

HAS dépistage du cancer du col de l’utérus

A la mi-novembre 2010 l’HAS vient de publier ses recommandations sur le dépistage du cancer du col :

Celles-ci sont centrées sur la volonté de recommander un dépistage organisé pour toutes les femmes de 25 à 65 ans avec réalisation d’un Frottis cytologique tous les 3 ans.

Le texte de la synthèse des recommandations :

La HAS recommande le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus

Utilisation des agonistes de la Lh-Rh en préalable au traitement chirurgical des fibromes sous-muqueux

D. MAVRELOS et Coll. (Université de LONDRES et KING’S HOSPITAL de LONDRES) ont mené une étude randomisée en double aveugle, sur l’utilisation des agonistes de la Lh-Rh avant le traitement chirurgical endoscopie des fibromes sous-muqueux.

La présence de fibromes sous-muqueux, souvent responsables de métrorragies ou de ménorragies, est par ailleurs un des facteurs connus d’infertilité ou de fausse couche spontanée.